EUR/USD

La réunion de la Banque centrale européenne a eu lieu, révélant un ton quelque peu contradictoire. L'événement a mentionné une révision à la baisse des prévisions économiques, mais le discours de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, était plutôt ferme, indiquant une volonté de ne pas abaisser les taux avant juin. La BCE a abaissé les prévisions de croissance du PIB pour l'année en cours, passant de 0,8% à 0,6%.

Hier a apporté des nouvelles positives pour les acheteurs à risque, alors que la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi pour prolonger le financement gouvernemental jusqu'à la fin de l'exercice fiscal (460 milliards de dollars jusqu'en octobre).

En conséquence, le S&P 500 a augmenté de 1,03%, l'or de 0,50% et le pétrole de manière modeste de 0,10%. L'euro a augmenté de 50 pips.

Aujourd'hui, les États-Unis publieront leurs données sur l'emploi pour février. Les prévisions pour les nouveaux emplois hors agriculture s'élèvent à 198 000, ce qui, après les 353 000 de janvier, semble assez solide. Pendant ce temps, une croissance des salaires mensuelle de 0,2 % est attendue. L'euro reçoit un carburant supplémentaire pour la croissance, et d'un point de vue technique, la paire n'a pas atteint les niveaux cibles - le premier objectif est 1,0971, le niveau de correction de 61,8 % sur le graphique quotidien, et la fourchette cible 1,1001 / 10 - les pics de novembre-décembre.

Une croissance est observée sur le graphique de 4 heures - le prix est au-dessus des lignes indicatrices, et l'oscillateur Marlin est en hausse dans le territoire positif.

Il reste une possibilité que le marché boursier puisse s'effondrer, ce qui pourrait entraîner la baisse de l'euro; de nouveaux plus hauts records pour le S&P 500 prépareront probablement un schéma de retournement un peu plus tard.