Bien sûr, tout le monde s'attendait à une détérioration progressive du marché du travail américain. Mais personne n'aurait pu imaginer ce qui s'est passé vendredi dernier. Tout d'abord, le taux de chômage a bondi de 4,1% à 4,3%, alors qu'il devait rester stable. De plus, seulement 114 000 nouveaux emplois ont été créés dans le secteur non-agricole contre 190 000 attendus. En outre, les données précédentes ont été révisées à la baisse, passant de 206 000 à 179 000. Clairement, le chômage continuera d'augmenter. Ensuite, les médias ont commencé à dire qu'il n'y aurait pas d'atterrissage en douceur pour l'économie américaine, et que tout se transformerait en une profonde récession. Les accusations se sont immédiatement tournées vers la Réserve fédérale, qui aurait soi-disant retardé le début de l'assouplissement de la politique monétaire. Les rumeurs se sont rapidement répandues qu'à la réunion de septembre du Federal Open Market Committee, le taux d'intérêt serait réduit non pas de 0,25% mais de 0,50%. Dans ce contexte, le dollar a naturellement commencé à chuter rapidement. Étant donné qu'il est maintenant activement question de la nécessité de réduire les taux d'intérêt de 0,75%, le dollar restera sous pression et risque de s'affaiblir encore davantage.

Au milieu du flux d'informations et de nouvelles, le volume des positions longues sur l'euro s'est considérablement renforcé. En conséquence, la paire EUR/USD a presque entièrement récupéré par rapport au récent mouvement correctif.

En raison des mouvements spéculatifs des prix, l'indicateur RSI a atteint la zone de surachat dans le graphique de 4 heures, indiquant un nombre excessif de positions longues.

Concernant l'indicateur Alligator sur la même période, les lignes de la moyenne mobile pointent vers le haut, correspondant à un cycle haussier.

Attentes et Perspectives

D'un point de vue technique, il y a une surchauffe locale des positions longues sur l'euro, ce qui permet la formation d'un repli. Quant à la prochaine phase de croissance, il est nécessaire de tester le sommet local de juillet. Dans ce cas, il est possible de franchir le niveau psychologique de 1.1000.

L'analyse des indicateurs complexes signale un repli à court terme. Les indicateurs pointent vers un cycle haussier en période intrajournalière.